Expressionnisme - Egon Schiele (1890-1918) - Oskar Kokoschka (1886-1980) - Georg Tappert (1880-1957) - ..

Last update: 12/31/2016

Egon Schiele (1890-1918) 

Les nus de Schiele ont cette particularité, de par leur mode de représentation, d'ôter toute distance possible au spectateur, à ce dernier de poursuivre son regard, ou de fuir... 

Natif de Tulln, dans une petite ville proche de Vienne en Autriche, Egon Schiele est, avec Kokoschka, le plus célèbre des expressionnistes autrichiens. Dès l'enfance il exprime un réel talent pour le dessin. Son père, qui exerce le métier de chef de gare l'encourage dans cette voie, mais atteint d'une maladie mentale, meurt en 1905. Ce décès précoce ternit la jeunesse de Egon Schiel, et lui procure une vision du monde qui dès lors sera souvent sombre et torturée, et de cette époque datent ses premiers autoportraits, forme d'expression qui va jouer un rôle de premier plan chez le peintre. L'autoportrait, souvent nu, distordu à l'excès, va constituer ce miroir réceptacle au travers duquel Schiele voit s'écouler sa vie, son expérience du moi et son approche de la mort. Il décide donc contre l'avis de son tuteur Leopold Czihaczck, de poursuivre le dessin et d'entrer à l'Académie des Beaux-Arts de Vienne. Mais il trouve que l'enseignement y est beaucoup trop académique, et il quitte les Beaux Arts en 1909 pour créer avec ses amis le 'Seukunstgruppe" ( Le Groupe pour le Nouvel Art). Ses premiers travaux s'inspirent de l'impressionnisme, mais très vite, il est attiré par la Sécession Viennoise. Son travail est alors très marqué par les travaux de Gustav Klimt, un Klimt qui reconnaîtra très tôt son talent et le soutiendra. Mais d'autres influences telles que celles de Van Gogh, de Hodler, et de Georges Minne jouent aussi un rôle essentiel dans l'évolution et la construction de son style, un style qui parvient à maturité en 1910....

Schiele ne cherche pas à représenter sa condition sociale ni son état émotionnel, mais il cherche à transcrire l'intériorité angoissée du moi, par les positions excentriques du corps ou des mains qu'il peint. On retrouve dans Kokoschka la même propension à se focaliser plus sur le jeu des mains que sur la physionomie. Ces positions non conventionnelles, les poses extrêmes, les traits déformés et grimaçants, créent une distance avec le spectateur et lui cause une gêne, voire une tension. Il a un "coup de crayon", qui constitue une caractéristique à part entière de son art. Pour lui, le dessin a une valeur pour son côté allusif, immédiat,spontané, inachevé. La coloration des dessins ne sert qu'à renforcer l' expression qu'il veut donner au sujet. "J'observe essentiellement, écrit-il en 1913, le mouvement corporel des montagnes, de l'eau, des arbres et des fleurs. Partout, on se souvient de mouvements similaires dans le corps humain, d'élans de joie et de tristesse similaires chez les plantes". En fait, le corps humain est surexposé à une suggestivité nerveuses, des lignes fragmentées, des contours agités, qui l'associe tragiquement à l'idée de figé, desséché, rigidifié comme une branche morte. Le fameux "Männlicher Akt, Selbstporträt" (1910, Vienne, Graphische Sammlung Albertina) ajoute au corps torsadé et nu de l'artiste un visage, une tête, aux traits déformés comme par un cri. Le corps humain n'est plus que le résultat d'une expérience limite qui ne craint plus le vide de l'existence. Il mourra le 31 octobre 1918, trois jours après sa femme, victime de la grippe espagnole...

 

On s'est toujours interrogé sur les positions quelque peu inhabituelles des nus représentés par Schiele. Klimt invite le spectateur à entrer dans une situation des plus intimes et la femme se comporte comme si personne ne l'observait. Avec Schiele, les nus apparaissent comme soumis à un regard, une intention, celui d'exposer une femme "radicalement" nue, c'est-à-dire exposée sans défense... Les corps sont exhibés, contractés par une mise en scène clinique, et le modèle lui-même n'hésite pas à s'opposer au voyeurisme par le regard qu'elle dirige vers le spectateur, un spectateur qui ne peut se dérober à la scène qui lui est offerte et dont il se fait complice malgré lui .... 

(Egon Schiele and Wally Neuzil in Gmunden, July 1913, from the photo album of Arthur Roessler - Leopold Museum, Vienna, Austria)

 

En 1911, Wally Neuzil, un ancien modèle de Klimt, partage la vie de Schiele pendant quatre années et sera le modèle de prédilection du peintre de la plupart de ses dessins érotiques. Schiele était d'une telle insouciance dans son exploration obsessionnelle du corps nu que, tant dans le choix de ses modèles, parfois fort jeunes, que dans des poses pouvant être considérées comme douteuses, il fut conduit à cette fameuse affaire de Neulengbach qui le voit condamné pour dessins immoraux et passer trois semaines en détentions préventives puis trois jours de prison....

En 1914, Schiele fait la connaissance des soeurs Harms, Edith et Adele, deux jeunes filles de bonne famille. Il ne tarde pas à se séparer de sa maîtresse Wally Neuzil pour épouser Edith Harms en juin 1915, quelques jours avant sa mobilisation : voulait-il goûter à une existence plus bourgeoise? Edith va devenir durant quelques temps le seul modèle de Schiele et éprouvera bien des difficultés à céder à toutes les exigences d'un peintre qui n'avait pratiquement aucun tabou. Aussi, des modèles professionnels prirent par la suite le relais. L'un des thèmes est celui de couples de jeunes filles enlacées et sans doute avait-il espéré pouvoir garder son ancienne maîtresse et former un ménage à trois. "La Mort et la jeune fille" (Tod und Mädchen), de 1915, est considéré comme un symbolique adieu à Wally : derrière son dos, les deux mains de la jeune femme ne sont plus accrochées l'un à l'autre que par un doigt...

L'année 1915 s'avère particulièrement importante, il bénéficie d'une rétrospective dans une galerie viennoise, certaines de ses aquarelles et dessins sont exposés au Kunsthaus à Zurich, à la mi-juillet, il se marie non pas avec Wally, son modèle, mais avec Edith Harms, qui habite en face de son atelier, et quatre jours après son mariage, le voici réalisant son service militaire obligatoire, visitant Prague, Neuhaus en Bohême, puis retournant à Vienne, où il reprit sa peinture : Krumau an der Moldau (The Small Town III) (1913-14), , Krumau Town Crescent (Small Town V) (1915), Crescent of Houses II (Island Town) (1915, Die Sammlung Leopold, Vienna, Austria), House Wall on the River (1915)…

Schiele donne l'un de ses autoportraits les plus dérangeants en 1912 (Self-Portrait with Lowered Head, Die Sammlung Leopold, Vienna, Austria) suivent "Crouching Woman with Green Headscarf" (1914), "Mother and Child" (1914),  terrible portrait de famille, et un "Lovemaking" (1915), apparemment en plein coït avec des expressions totalement indifférentes......

La sexualité qui s'exprime dans le célèbre tableau de Schiele, "L'Etreinte" (Umarmung (Liebespaar ll), 1917, Vienna, Osterreichisches Galerie), révèle un changement dans l'expression du peintre : la ferveur sexuelle y est toujours aussi "religieuse", mais un bonheur, une joie incommensurable semble se dégager de cette étreinte toute charnelle. Pourtant, leur existence à tous deux allait tragiquement prendre fin l'année suivante..

Où rencontrer Egon Schiele?

- Am Bauch liegender weiblicher Akt, 1917, Wien, Albertina

- Kniender weiblicher Halbakt, 1917, Wien, Wiener Kunstauktionen

- Selbstbildnis mit schwarzem Tongefäß, 1911, Vienne, Historisches Museum der Stadt Wien

- Mutter mit zwei Kindern, 1915-1917, Vienne, Österreichische Galerie des 19.Jahrhunderts

- Weiblicher Akt, 1910, Albertina, Wien

- Wally, 1912, Leopold Museum, Wien 

- Liegende Frau, 1917, Wien, Sammlung Rudolf Leopold

- Zwei Mädchen, in verschränkter Stellung liegend, 1915, Wien, Albertina

- Umarmung (Liebespaar ll), 1917, Vienna, Osterreichisches Galerie

- Sitzende Frau mit hochgezogenem Knie o. Donna Seduta, 1917, Prag, National (Narodni) Galerie

- Selbstbildnis mit Judenkirschen (chinesischen Laternenfrüchten), Wien, Leopold Museum 


Oskar Kokoschka (1886-1980)

Dès ses premiers portraits, la touche Kokoschka transparaît, au-delà de la morbidité, son regard se pose sur ce qui est pathologique et névrotique dans l'humaine nature...

Natif de Pöchlarn (Autriche), étudiant dans la célèbre Ecole des Arts et Métiers de Vienne, Oskar Kokoschka débute sa carrière artistique en 1907 comme dessinateur publicitaire pour les Wiener Werkstätten. Après l'épisode des gouaches représentant des nus féminins et qui font alors scandale, mais obtiennent l'approbation d'un Klimt, vient le temps des portraits dès 1908. Dans le monde expressionniste, Oskar Kokoschka est le seul à composer des portraits qui aspire tant à exprimer la psychologie de ses modèles, tant dans la physionomie que dans les gestes suspendus, traquant la nature humaine à une époque où Freud fondait la psychanalyse. Les visages et les mains, parfois démesurées, marquent une tension nerveuse, une expression souvent morbide dans une Vienne qu'il décrit alors en ces termes: "je n'en peux plus ici, tout est ici figé, comme si on n'avait jamais entendu crier.." Nous sommes en 1909. Le portrait en buste qu'il fait de son mécène, Herwarth Walden (Staatsgalerie Stuttgart), décèle immédiatement l'intériorité agitée et nerveuse du personnage. La surface picturale est vouée à une seule tonalité colorée qui s'avère spécifique de la disposition psychique du modèle. En 1912, il fait la connaissance d'Alma Malher, la veuve du compositeur Gustav Malher, et c'est avec passion qu'il peint plusieurs de ses portraits. A la même époque, il débute une série de grandes peintures traitant de thèmes bibliques et surtout construisant les premières esquisses de son langage pictural. La touche se fait moins légère, plus dense et plus pâteuse, plus véhémente. En 1915, c'est une première épreuve qu'il doit surmonter lorsque Alma se sépare de lui pour épouser le futur fondateur du Bauhaus, Gropius. Et c'est dans l'art qu'il tente alors de conserver les quelques éléments de cette liaison : "La tempête ou La Fiancée du vent" (" Die Windsbraut ", 1914) où un un couple – le peintre et la femme aimée – flotte dans un large paysage balayé par la tempête, formes humaines, Alma confiante et endormie sur l'épaule d'un Kokoschka plongé dans ses pensées, résistant aux assauts de taches et de lignes brisées colorées qui menacent de toutes parts le couple des amants, à l'instar de l'hypocrisie sexuelle de la bourgeoisie, "Couple d'amants avec chat", en 1917 (Zurich, Kunsthaus), où la femme se détourne ostensiblement d'un homme insistant, puis le fameux épisode de la poupée ("Autoportrait à la poupée", 1922, Berlin, Neue Nationalgalerie; "Poupée" (Alma Mahler), 1918, huile sur papier montée sur toile, Londres, collection Hans Neumann). Kokoschka ne se remettra en fait jamais de cette rupture, l'agitation pâteuse de ses tableaux va s'accentuer...

Carl Moll (1861-1945),  cofondateurs de la Sezession, courant autrichien de l'Art nouveau, avec Gustav Klimt, demande en 1912 à Kokoschka de faire le portrait d'Alma Malher : née Alma Schindler (1879-1964), elle avait épousée le compositeur Gustav Malher, un Gustav Malher de dix-neuf ans plus âgé qu'elle et fasciné par sa beauté et son indépendance d'esprit. Mais Mahler sacrifia Alma à sa musique et devant l'insatisfaction de sa femme alla jusqu'à consulter Sigmund Freud en 1910. Frustrée et sacrifiée de longues années, Alma Malher sera particulièrement courtisée à Vienne dès la mort de Mahler en 1911 : Kokoschka la rencontre en avril 1912 et éprouve pour elle une passion si violente qu'elle en sera très rapidement effrayée après lui avoir cédé. Le "Double Portrait of Oskar Kokoschka and Alma Mahler" (1912/13), le "Double Nude" (1913) jalonnent une relation qui s'avère très rapidement par trop exclusive et difficile à vivre pour Alma face aux excès et la volonté de possession totale de Kokoschka. La conscription de décembre 1914 viendra mettre un terme à leur relation, Alma Malher épouse Walter Gropius, le fondateur du Bauhaus qu'elle avait connu au temps de Mahler, puis avec le romancier Franz Werfel dès 1919...

Grièvement blessé pendant la guerre de 1914-1918, le peintre se débat entre la vie et la mort et c'est pour oublier la « réalité écœurante » et parce qu'il se sent « personnellement responsable des délits d'une société dont il fait partie », que Kokoschka se retire, en 1919,  dans les montagnes. "Ne pouvant supporter autour de lui la présence d'aucune personne vivante" le peintre emporte avec lui une poupée de la taille d'une femme, exécutée sur commande, et à laquelle il consacre des dizaines d'études et quelques toiles, dont "La Femme en bleu". Par là, l'artiste ne cherche plus seulement à transfigurer le réel mais à lui opposer un double, et sa technique évolue, appliquant désormais sa peinture en bandes épaisses et ondulantes, toujours plus pâteuses. Son ami et mécène Adolf Loos le soutient, l'installe au Sanatorium du Mont Blanc à Leysin, où il peint des portraits d’aristocrates tuberculeux, portraits qui épouvanteront les visiteurs de l'exposition réalisée au Kunsthaus de Zurich, aujourd’hui considérés comme les emblèmes de la figuration humaine expressionniste.

Après 1919, Kokoschka obtient une chaire de professeur de peinture libre à l'Académie des Beaux-Arts de Dresde, milite en faveur d'idées révolutionnaires et, à partir de 1921, alors qu'il commence à être connu, s'éloigne de son style expressionniste et entreprend de parcourir le monde. A Prague, en 1934, il rencontre celle qui va devenir sa femme, Olga Palkovska, devient citoyen tchèque en 1937, et le régime national-socialiste considérant son art comme dégénéré, le pousse à l'exil en 1938, à Londres jusqu'en 1953, - il devient citoyen britannique en 1947 -, puis à Villeneuve en Suisse, à l'extrémité du lac Léman : il redevient citoyen autrichien en 1975. La Fondation Kokoschka se situe au musée Jenisch de Vevey (Suisse)...

C'est en 1921 que Kokoschka commence à peindre ses superbes vues urbaines qui l'aideront à se libérer de ses problèmes personnels et à s'éloigner de l'Expressionnisme : "Dresden Neustadt" (1921); "The Elbe Near Dresden" (1921), Detroit Institute of Arts, Detroit; "Venice, Boats On The Dogana" (1924); "London Waterlo Bridge" (1926), National Museum Wales, National Museum Cardiff; "Dulsie Bridge, Findhorn River" (1929); "Market in Tunis" (1928-1929), The Courtauld Gallery; "View Of Constantinople" (1929); "View Of Prague" (1934); "Charles Bridge" (1934); "Prague, Nostalgia" (1938), National Galleries of Scotland, Scottish National Gallery of Modern Art; "Polperro" (1939), Tate, London & The Courtauld Gallery; "The Duomo" (1948), "View of the Thames" (1959), Tate, London...

Où rencontrer Oskar Kokoschka?

- "Bildnis Adolf Loos", 1909, Berlin, Neue Nationalgalerie

- "Bildnis Hans Tietze und Erica Tietze-Conrat", 1909, New York, Museum of Modern Art

- "Bildnis Herwarth Walden", 1910, Staatsgalerie Stuttgart

- "Bildnis Karl Etlinger", 1912, Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe

- "Self Portrait With Crossed Arms", 1913, New York, The Museum of Modern Art

- "Autoportrait avec Alma Mahler", 1912-1913, Essen, Folkwang Museum

- "Die Windsbraut" (La tempête ou La Fiancée du vent), 1913/14, Kunstmuseum Basel

- "Femme en bleu", 1919, Stuttgart, Würtembergische Staatsgaler

- "Two Nudes-Lover s(Self-Portrait with Alma Mahler), 1913, Museum of Fine Arts, Boston 

- "Die Macht der Musik", 1918, Stedelijk Van Abbemuseum, Eindhoven

and The Staatliche Kunstsammlungen Dresden (SKD), the Courtald Institute of Art Gallery (London) for "The Prometheus Triptych"... 


Georg Tappert (1880-1957)

Der Toulouse-Lautrec von Töplitz? - Natif de Berlin, la même année qu'un  Ernst Ludwig Kirchner et qu'un Franz Marc, les deux grandes figures des groupes expressionnistes allemands, Brücke et Der Blaue Reiter. Si Tappert n'a adhéré à aucun de ces deux mouvements, il a fréquenté la plupart des artistes qui s'y étaient engagés et partagea leur destin en voyant son œuvre interdite par le régime nazi. C'est sur la recommandation de Max Liebermann (1847-1935) que l'apprenti tailleur berlinois entre, à vingt ans, à l'Akademie de Karlsruhe, une école alors centrée sur la peinture de paysage. En 1906, il rejoint la colonie d'artistes de Worpswede, près de Brême, en 1906, se lie d'amitié avec Heinrich Bogeler (1872-1942) et Paula Modersohn-Becker (1876-1907), pour fonder une école de peinture à Worpswede. En 1910, il est à Berlin, et lorsque la Sécession de Berlin refuse son travail, comme celui de la plupart des artistes de sa génération, Tappert fonde la Neue Secession, qui réalise des expositions incluant des œuvres d'artistes appartenant à la fois à Brücke et à Der Blaue Reiter aux côtés d'œuvres d'artistes français, russes et tchèques. Jusqu'à la Première Guerre mondiale, il a créé de grandes œuvres expressionnistes, avec des images de femmes et de danseuses, avec notamment  son modèle préféré Betty. Il a enseigné à la Königliche Kunstschule et la Kunstgewerbeschule à Berlin-Wilmersdorf jusqu'en 1915, date à laquelle il a été enrôlé dans la guerre. 

En 1918, juste après la guerre, Tappert a soutenu avec enthousiasme l'appel du du "Novembergruppe"  pour de nouvelles formes d'art, mais il délaisse la peinture pour l'enseignement (Staatliche Kunstschule, Reimann-Schule) , et sa production artistique déclinera irrémédiablement. En 1937, nazisme oblige, il est démis de ses fonctions. La redécouverte de son œuvre, qui avait survécu à la Seconde Guerre mondiale presque intacte, s'est produite bien tardivement, on la retrouve principalement dans l'importante collection d'art expressionniste des Schleswig-Holsteinisches Landesmuseum ou du Bröhan-Museum, à Berlin...

Works : "Cowering Female Nude" (1909, Private collection) - "Seated Nude" (1910, Saint Louis Art Museum) - "Two Nudes in a Landscape" (1910, Private collection) - "Seated Betty" (1913, Private collection) - "Hinter dem Vorhang (Grüne Chansonette, 1917, Private collection) - "Female Double Portrait" (Two Female Heads, 1918, Private collection) - "Girl with Flat Hat" (1920, Private collection) - "Two Girls on a Blue Sofa" (1923, Private collection) - "Die Russin" (1930, Landesmuseen Schloss Gottorf) - "Stehende Betty mit Äpfeln" - "Schlafende" (1917, British American Tobacco GmbH, Hamburg) - "Aufgestützt liegender Akt mit Ohrringen" (1930, Privatbesitz) - "Die schöne Lea (Jiddische Operette)" (1927, Privatbesitz) - "Mädchen im Korbsessel" (1910, Kallmann-Museum) ...